Une pratique thérapeutique
Se connaître, transcender nos blessures, démystifier nos histoires, évoluer en conscience
Au-delà du mental
Pour qui a touché les limites de la parole dans le cadre d’une thérapie ou d’un coaching, la Respiration Holotropique a cette qualité rare de « court-circuiter » le mental. Tout ce qui était ignoré, banni, censuré, oublié peut alors apparaître. Et dans le même temps, tout ce qui était histoire, répétition, verbiage, voire auto-complaisance et victimisation, se calme, laissant la place aux émotions les plus profondes, aux images, aux compréhensions sans analyses, aux mouvements spontanés du corps. « Le corps ne ment jamais », comme de nombreux thérapeutes l’ont dit…
La Respiration Holotropique n’est pas une thérapie mais une pratique potentiellement très thérapeutique. On peut certes y venir pour poursuivre un chemin de conscience, toucher à « plus grand que soi » et nourrir sa spiritualité, mais on va surtout traverser le rideau des apparences, toucher le coeur de sa souffrance, connaître parfois un processus de mort-renaissance, trouver des ressources ignorées et ouvrir une nouvelle relation à soi, aux autres et aux mondes.
Faire avec l’inconnu et le mystère
Au moment de commencer la respiration, le besoin, la quête ou le problème ne sont pas forcément identifiés. Il peut-être question d’un simple mal-être non expliqué, d’un manque à vivre pour lesquels les mots nous perdraient. Nous nous lançons sans plus de détails qu’une modeste anamnèse (et un questionnaire de santé), et ce sont les premières sessions qui vont dévoiler le fond du problème et clarifier l’intention.
Accompagner sans savoir pour l’autre
L’accompagnant est plus veilleur que thérapeute ou guide. Il est là pour lancer la respiration, assurer la sécurité, permettre au processus de se déployer, répondre aux besoins qui apparaîtraient et aider au final à mettre du sens dans l’expérience vécue. Il est celui des deux qui sait l’importance du travail entre les sessions. C’est lui qui soutiendra le respirant, par ses questions et parfois son exigence, à concrétiser dans son quotidien les compréhensions et messages que l’expérience lui aura offert. Car l’expérience reste l’expérience, et le renouveau viendra, pour la majeure partie des cas, uniquement des changements, même infimes, que le respirant actera dans sa « vie réelle »…
Quelques indications thérapeutiques de la Respiration Holotropique :
- Troubles émotionnels
- Somatisations
- Addictions
- Dépendance affective
- Deuil non fait
- Procrastination
- Anxiété
- Dépression
- Manque de sens
- Rite de passage
Les compétences clés du praticien :
- Accueil
- Présence et juste distance
- Cadre de sécurité et déontologie
- Pratique du lien thérapeutique
- Confiance en tout ce qui se présente
- Capacité à « danser » avec l’expérience
- Connaissance des états holotropiques, de la confusion, de la dissolution
- Approche holistique de l’accompagnement: corps, émotions, mental, spirituel
- Psychopathologie
- Suivi et intégration
- Supervision de son travail avec des professionnels
Ils inspirent mon accompagnement…
- Luis Ansa (La Voie du sentir)
- Richard Moss (Le Mandala de l’être)
- Anthony de Mello (L’Eveil de la conscience)
- John Welwood (Pour une psychologie de l’éveil)
- Brigitte Chavas (Manuel de Psychothérapie transpersonnelle)
- Jeff Foster (Une absence extraordinaire)
- L’approche systémique phénoménologique ou les constellations
- La Gestalt